Travail d’équipe contre « l’angle mort »
« Dès mes 18 ans, j’ai ressenti des troubles de la vue qui n’impactaient pas alors ma vie quotidienne, mais à 25 ans, le diagnostic est tombé : l’œil droit est aveugle! Je me suis retrouvée à peu près incapable de travailler et il a fallu se réorienter. »
«A 25 ans, je me suis retrouvée à peu près incapable de travailler et il a fallu se réorienter.»
Sarah Barraud
« J’ai pu oublier mon travail et ma formation d’employée de commerce qui demandait beaucoup de tâches à l’écran. Il me manque la vision tridimensionnelle et je me fatigue incroyablement vite quand je dois me concentrer sur des tableaux et des textes pendant longtemps ».
Sarah est alors prise en charge par l’assurance invalidité qui lui a rapidement et efficacement fourni un accompagnement médical et professionnel via différentes fondations dont Mode d’emploi.
Aide à la réorientation
Sur mandats de l’assurance invalidité, du chômage et du service social, la Fondation Mode d’emploi a pour objectif de faciliter le retour à l’emploi de plus de 2500 personnes par année à qui elle propose du coaching, de l’orientation professionnelle, des cours et de l’accompagnement à la recherche d’apprentissages et d’emplois en collaborant avec des entreprises partenaires dont Implenia fait partie.
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«Je suis extrêmement reconnaissante envers l’AI car le soutien de Mode d’emploi valait son pesant d’or», explique Sarah. Ma conseillère en développement professionnel m’a montré qu’en plus de mon métier, d’autres domaines d’activité m’étaient ouverts. Ce soutien fut très important, surtout dans cette phase difficile. »
Corona : arrêt pour un nouveau départ
La passionnée de sport qu’est Sarah s’est vite rendue compte que son activité future devrait inclure beaucoup d’exercice. Au printemps 2020, elle a terminé sa formation de préparatrice physique et a commencé à chercher un emploi dans cette branche jusqu’à ce que le Corona, et la fermeture des salles de sport, mettent brutalement fin à ce nouveau départ.
«Si j’ai appris quelque chose pendant cette période, c’est qu’il ne faut jamais baisser les bras car la vie trouve toujours un chemin. Avec ma consultante j’ai donc cherché d’autres alternatives. »
Central : un réseau d'entreprises partenaires
C’est là qu’interviennent Philippe Moharos et son équipe : Philippe est responsable des partenariats et du placement chez Mode d’emploi. «J’ai travaillé dans les ressources humaines pendant dix ans, à la fois dans des entreprises internationales et aussi dans une agence de placement », explique-t-il. « Chez Mode d’emploi, nous maintenons et développons un réseau d’entreprises partenaires de domaines très variés, où nos bénéficiaires peuvent, entre autres, effectuer des stages non rémunérés et des missions courtes. »
La méthode a fait ses preuves, explique-t-il. «Les entreprises reçoivent un soutien pendant un certain temps et apprennent à connaître les candidats·es pendant cette période pour découvrir leur performance au travail et leur personnalité. Grâce à notre accompagnement, plus de 100 jeunes ont, par exemple, pu trouver une place d’apprentissage en 2021.»
Soutien actif à la recherche d'emploi
Mode d’emploi organise non seulement des stages, mais envoie également activement des dossiers de candidature aux entreprises partenaires. Frédéric Lablanquie, spécialiste du recrutement chez Implenia en Suisse romande, apprécie cette coopération. «Lorsque je reçois des dossiers de Mode d’emploi, je peux compter sur la qualité des candidats·es et leur adéquation avec le profil du poste», explique-t-il. «Cela permet d’être efficace et d’ouvrir un nouveau canal de recherche.»
Mais ce n’est pas la perspective de gagner du temps qui motive ce partenariat. Comme Mode d’emploi, Frédéric est convaincu que dans de nombreux processus de recrutement on peut rencontrer des candidates·et candidats qualifiés qui passent par des chemins détournés. « Chez Implenia, nous souhaitons faire preuve d’agilité et d’intégrité en cherchant la diversité et l’inclusion. Pour que cela réussisse, nous devons également nous assurer que les personnes ayant des profils différents ont aussi leur chance lors du recrutement. »
«Nous devons nous assurer que les personnes ayant des profils différents ont aussi leur chance lors du recrutement.»
Frédéric Lablanquie
Sarah Barraud a été invitée à un entretien chez Implenia et travaille maintenant à temps partiel à la réception de Crissier depuis juin 2021. «Le travail est parfait pour moi», explique-t-elle. «Je passe beaucoup de temps au téléphone, à m’occuper des salles de réunion, mais surtout à soutenir quatre services sur des questions d’organisation et de support administratif. Le travail à l’écran est donc limité dans le temps et très varié». Elle aime ses collègues et l’ambiance dans l’équipe et se dit fière lorsqu’elle traverse Lausanne et sa région de voir le logo d’Implenia arboré sur les chantiers.
Le sport est le deuxième pilier de Sarah: « Je travaille comme préparatrice physique, j’organise des événements de fitness et je fais partie du comité d’une association qui organise des évènements sportifs ». Son ambition personnelle est de faire bouger le site Crissier. « Une offre sportive pour cette équipe dynamique serait un challenge pour moi ».
«Les collaborations avec les grandes entreprises sont souvent plus difficiles à mettre en place. Implenia ne parle pas seulement d’inclusion et de diversité, mais vit également ces valeurs dans la pratique.»
Philippe Moharos
Pour Philippe Moharos, l’échange avec Implenia est essentiel. « Nous travaillons avec 1’500 entreprises partenaires, principalement des petites et moyennes entreprises qui veulent activement contribuer à l’insertion professionnelle. Les collaborations avec les grandes entreprises sont souvent plus difficiles à mettre en place. Implenia ne parle pas seulement d’inclusion et de diversité, mais vit également ces valeurs dans la pratique. Je me réjouis à la perspective d’une coopération plus poussée. »
A ce jour, Sarah semble avoir trouvé sa voie. Elle a pu retrouver une totale autonomie et indépendance et n’a plus besoin du moindre soutien, ni de l’AI ni de Mode d’emploi. Frédéric Lablanquie : « Sarah peut être fière de ce beau chemin parcouru. Implenia se réjouit au quotidien de sa présence et de son travail. »