|

Fermer les cycles de matières sur site

Dans les domaines des déchets de construction et de l’économie circulaire, Implenia s’est fixé des objectifs ambitieux à l’horizon 2025. L’entreprise met par conséquent un grand nombre de mesures en œuvre pour éviter les déchets et recycler les matières. Différents projets exemplaires montrent qu’Implenia est sur la bonne voie.

La fermeture des cycles de matières préserve les ressources et offre un potentiel important de réduction des émissions de CO2 dans la branche de la construction. Il ne serait par exemple souvent pas nécessaire de transporter de grands volumes de matériaux sur de longues distances. Et des quantités trop importantes de matériaux qui seraient encore utilisables atterrissent toujours dans les décharges ou les déchets.

C’est la raison pour laquelle Implenia a prévu dans sa stratégie de développement durable de réduire significativement les déchets de construction d’ici 2025, de mieux les trier et d’augmenter le taux de recyclage à 100 % pour les matières dont le retraitement est pertinent sur le plan écologique. L’entreprise a une autre exigence : concevoir les processus et les chaînes de matières de sorte à pouvoir fermer les cycles de matières.

Les deux exemples ci-dessous, donnés par la Division Civil Engineering, montrent que cette manière de penser n’est pas purement théorique mais qu’elle est appliquée concrètement sur les chantiers. Implenia estime que le potentiel est particulièrement important dans cette division car son activité génère de gros volumes de matériaux d’excavation.

Dans la Suisse du Nord-ouest, Implenia réalise actuellement l’aménagement à quatre voies de la gare de Liestal. Toujours dans la région de Bâle, avec le contrat pour le lot « Niederdorf », l’entreprise rénove une partie des 13 kilomètres de la ligne ferroviaire Waldenburgerbahn. Sur les deux chantiers qui sont presque voisins, Implenia innove concernant le retraitement des matières et a investi plus de trois millions de francs dans une gravière semi-mobile. Dans cette installation, les matériaux d’excavation sont lavés et triés en fonction de la granularité.

L’installation temporaire traite une grande partie des matériaux autorisés, excavés sur les chantiers, pour les recycler. Les granulats retournent sur le site d’origine sous forme de mélanges de gravier certifiés et sont réutilisés. La gravière semi-mobile pourra être enlevée après l’achèvement des travaux, fin 2023, et être réinstallée sur un nouveau site.

À Lyon en France, un lot pour le prolongement de la ligne de métro B vers les hôpitaux au sud de la ville a été attribué à Implenia. L’entreprise réalise un puits d’attaque, une station et une section de tunnel de 2,4 kilomètres. Les travaux de génie civil et le percement du tunnel génèrent plus de 430 000 tonnes de déblais.

Dans ce projet également, la quasi-totalité des déblais (99,9 %) reste dans un rayon de 30 kilomètres : environ 40 000 tonnes sont recyclées sur place, notamment comme composant du mortier pour le remplissage du tunnelier ou bien dans les fondations sur lesquelles les rails seront ensuite posés. Cette opération est possible grâce à la station de traitement du tunnelier. Celle-ci traite jusqu’à 2 000 mètres cubes de boues de forage à l’heure et met à disposition les différentes fractions de matière solide. 50 % des matériaux d’excavation du tunnel sont donc réutilisés comme matériaux de construction. Le reste est évacué et transporté à proximité pour la réhabilitation de carrières.